Une monnaie électronique vénézuélienne

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Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a annoncé dimanche la création d’une monnaie électronique vénézuélienne appelée « le Petro » pour surmonter les problèmes financiers et aller vers un système financier solide. » Le président a dit que «  le Petro » «  aura pour base la richesse pétrolière, gazière, la richesse de l’or et des diamants. »
Avec cette nouvelle monnaie électronique, le Gouvernement vénézuélien cherche à profiter des avancées en matière de souveraineté monétaire, à faire des transactions monétaires et à vaincre le blocus financier. Selon Maduro, cette initiative a été proposée par le ministre de l’Education Supérieure, des Sciences et de la Technologie Hugbel Roa.
Maduro a aussi annoncé un nouvel Observatoire de Blockchain1 du Venezuela comme base institutionnelle, politique et juridique pour mettre en place la monnaie électronique vénézuélienne. « Pour avoir une monnaie électronique comme base et avancer vers le dépassement des systèmes financiers, il faut créer un nouvel Observatoire de Blockchain au Venezuela. Dans ce sens, on m’a proposé la formation d’une équipe multidisciplinaire qui dépendrait duMinistère de l’Education Supérieure, des Sciences et de la Technologie. »
A ce sujet, il a précisé que cette équipe serait composée de 50 personnes parmi lesquelles se trouveraient des économistes, des techniciens, des avocats, des spécialistes des finances, des médias et des membres du Gouvernement. « Ainsi, nous entrons en 2018 en innovant et en marquant la voie de l’avenir. »
Le bitcoin a été la première monnaie électronique. Créé en 2009, il fonctionne comme un système de paiement basé sur les archives de l’ordinateur. Grâce à ce mécanisme, on peut faire des transactions comme payer des biens et des services sur internet.
Il y a un mois, le ministre de la Communication russe, Nikolái Nikíforov, a approuvé le développement d’une monnaie électronique propre. Selon le ministre, la décision de créer le rouble électronique a l’aval du président Vladimir Poutine.
Le bitcoin a atteint mercredi une nouvelle cote maximum en dépassant les 11 000 dollars. Cependant, le lendemain, la principale monnaie électronique du monde a baissé jusqu’à 2 000 dollars. Selon le site Market Watch la fluctuation brusque de la valeur de la monnaie électronique est due aux pannes subies par les bourses virtuelles parmi lesquelles Coinbase, Gemini et Bitstamp.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
NOTE de la traductrice:
1La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle (https://blockchainfrance.net/decouvrir-la-blockchain/c-est-quoi-la-blockchain/)
Source en espagnol :
http://albaciudad.org/2017/12/venezuela-lanza-su-propia-criptomoneda-el-petro-video/
URL de cet article :
http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2017/12/venezuela-une-monnaie-electronique-venezuelienne.html
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Venezuela : Les cadres de CITGO arrêtés sont liés à la famille Bush

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Le premier vice-président du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV), Diosdado Cabello, a appelé le chargé d’affaires de l’ambassade nord-américaine à respecter le Venezuela après que celui-ci, au nom du sénateur étasunien Ted Cruz, ait “exigé” la libération des personnes arrêtées dans l’affaire CITGO.

Dans l’émission Con el Mazo Dando N°183, il a indiqué que l’exiger la libération des membres de la direction de CITGO qui ont aussi la nationalité yankee obéit aux intérêts économiques de la famille Bush.

« Il est important de dire qui est Ted Cruz : il a été pré-candidat républicain contre Donald Trump mais c’est le candidat des Bush aux prochaines élections étasuniennes, donc CQFD. Ce financement nous fera perdre CITGO à cause de la façon dont il est mis en place avec des intérêts exorbitants. Qui va avoir cette raffinerie ? Les Bus, les intérêts nord-américains, » a-t-il indiqué.

« Monsieur le chargé d’affaires, respectez pour qu’ils vous respectent, n’ayant tant de manque de respect, ceci n’est pas une colonie nord-américaine, c’est une terre libre. Dites à vos chefs qu’à ceux qui sont en prison ici, au Venezuela, nous allons appliquer la loi avec tout ce qui est stipulé. Ces messieurs ont commis une trahison envers la Patrie parce qu’ils négocient un bien qui appartient à la nation, ils font partie de ces camarades qu’on met à certains postes et qui croient que l’endroit où on les a mis leur appartient, » a déclaré Cabello.

Il a précisé que le président Nicolás Maduro lui a apporté l’information et qu’il a ordonné d’enquêter sur cette affaire et enfin, on a découvert que les ex-directeurs de l’entreprise négocient un financement qui donne CITGO comme garantie.

« Pour qui se prend ce monsieur le chargé d’affaire pour venir exiger quelque chose du Venezuela ? Ca, il peut le faire avec (Juan Manuel) Santos (présidente de la Colombie) et Santos s’agenouillera et lui demandera pardon un million de fois, le demander à (Pedro Pablo) Kuczynski (président du Pérou) et Kuczynski lui lèchera les bottes un million de fois mais s’il la fait avec le Venezuela, nous lui disons : va te faire foutre, le Venezuela  doit être respecté. »

T/Yorcellys Bastidas

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :

http://www.correodelorinoco.gob.ve/cabello-revela-vinculos-entre-detenidos-por-caso-citgo-y-la-familia-busch/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2017/11/venezuela-les-cadres-de-citgo-arretes-sont-lies-a-la-famille-bush.html

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Venezuela : Il est contradictoire que l’Union Européenne encourage le dialogue et impose des sanctions

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Le vice-ministre des Relations Extérieures de Cuba, Rogelio Sierra, a condamné les mesures imposées par le Conseil des Affaires Étrangères de l’Union Européenne (UE) au Venezuela.

Il a déclaré que le point de vue de l’Union Européenne sur le pays bolivarien « est contradictoire » car le bloc du vieux continent déclare que « la seule façon d’aborder la situation du Venezuela, c’est par le dialogue constructif » pour ensuite adopter des mesures contre ce pays.

En outre, Rogelio Sierra a ratifié le soutien de Cuba au Gouvernement légitime de Nicolás Maduro et « sa solidarité inconditionnelle envers le peuple bolivarien. »

Déclarations du vice-ministre Rogelio Sierra :

« Les mesures coercitives adoptées par le Conseil des Affaires Etrangères de l’Union Européenne (UE) contre le Venezuela constituent une ingérence dans ses affaires intérieures et ne contribuent pas au processus de dialogue que stimule le gouvernement du Président Nicolás Maduro Moros pour la compréhension et la paix.

Ces décisions sont contraires aux principes du Droit International et aux principes de la Proclamation de l’Amérique Latine et des Caraïbes Zone de Paix signée par les chefs d’Etat et de Gouvernement de la région au II° Sommet de la CELAC à La Havane, en janvier 2014.

Il est contradictoire que le Conseil des Affaires Étrangères de l’Union Européenne conclut que la seule façon d’aborder la situation du Venezuela, c’est par le dialogue constructif et la négociation et, en même temps, lui applique des sanctions, le mette sur des listes noires sélectives et instaurent des limitations à son commerce international qui cause des dommages au peuple.

En ces circonstances, Cuba exprime son rejet des sanctions contre le Venezuela et réitère sa solidarité invariable et inconditionnelle envers le peuple bolivarien et chaviste, envers son union civique et militaire et envers le Gouvernement que dirige le Président constitutionnel Nicolás Maduro Moros.

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :

http://www.cubadebate.cu/noticias/2017/11/21/minrex-es-contradictorio-que-la-ue-estimule-dialogo-en-venezuela-e-imponga-sanciones/#.WhUprLZ7QRE

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http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2017/11/venezuela-il-est-contradictoire-que-l-union-europeenne-encourage-le-dialogue-et-impose-des-sanctions.html

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Les Etats-Unis et la Colombie renforcent leur alliance contre le Venezuela

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Les Gouvernements des Etats-Unis et de la Colombie renforcent leur alliance pour faire face à Caracas et contribuer, selon eux, au rétablissement de la démocratie au Venezuela.

Le vice-président étasunien a reçu samedi à la Maison Blanche son homologue colombien Óscar Naranjo avec qui il a traité de la situation du Venezuela et de la façon de faire face au Gouvernement vénézuélien présidé par Nicolás Maduro.

Selon un communiqué de la Maison Blanche, les 2 fonctionnaires ont manifesté leur « profonde préoccupation » pour la situation « dégradée » du pays et ont souligné leur « engagement ferme » pour soutenir la démocratie au Venezuela.

Interrogé lors d’une conférence de presse sur le Venezuela, Naranjo a indiqué que son homologue étasunien avait manifesté « un intérêt particulier pour le Venezuela sur délégation du président Donald Trump » qui, a-t-il ajouté, « apprécie la solidité du Gouvernement de Juan Manuel Santos en ce qui concerne la situation au Venezuela. »

« La Colombie accompagne le processus de révision et d’application des mesures économiques qui ont commencé à être appliquées au Venezuela, » a assuré le vice-président colombien en évoquant les sanctions imposées par Washington à Caracas.

Après avoir réaffirmé le soutien de Bogotá à l’opposition vénézuélienne, le fonctionnaire colombien a insisté sur l’engagement de son Gouvernement pour que le pays voisin ait une « issue démocratique non traumatique. » La Colombie, a-t-il commenté, « n’a pas été et ne sera pas un spectateur de cette situation critique au Venezuela. »

Cette réunion entre Pence et Naranjo a eu lieu au moment où le Gouvernement vénézuélien et l’opposition regroupée dans la Table de l’Unité Démocratique (MUD) avaient à Saint Domingue, capitale de la République Dominicaine, une réunion préparatoire à la reprise du dialogue de paix organisé par Maduro pour mettre fin à la crise politique.

Les chavistes accusent les Etats-Unis et la Colombie (parmi d’autres pays) d’avoir créé la situation que le Venezuela a vécue ces derniers mois, et en particulier d’avoir lancé une « guerre économique » et incité les opposants à mener à bien des actes de violence et de sabotage.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :

http://www.resumenlatinoamericano.org/2017/11/21/eeuu-y-colombia-consolidan-su-alianza-contra-venezuela/

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http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2017/11/venezuela-les-etats-unis-et-la-colombie-renforcent-leur-alliance-contre-le-venezuela.html

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Venezuela : Asdrubal Chávez nouveau président de CITGO

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Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a désigné mercredi Asdrubal Chávez pour être le nouveau président de la filiale de Petróleos de Venezuela (PDVSA) aux Etats-Unis CITGO.

Cette décision a été annoncée après l’arrestation de 6 fonctionnaires de l’entreprise de raffinage vénézuélienne qui a son siège aux Etats-Unis.

« Je nomme le camarade Asdrubal Chávez nouveau président de CITGO. Nous allons renforcer cette entreprise qui est vénézuélienne, faite avec du capital du peuple vénézuélien ! »

Asdrubal Chávez a été ministre du Pouvoir Populaire pour le Pétrole et les Mines de 2014 à 2015.

Nicolás Maduro a réaffirmé que les fonctionnaires arrêtés seront jugés au Venezuela malgré les déclarations des Etats-Unis concernant la nationalité de 5 des 6 personnes concernées.

« Les Etats-Unis ont dit que 5 des 6 fonctionnaires de la direction de CITGO ont la nationalité étasunienne. Je les informe qu’ils ont été arrêtés, qu’ils sont Vénézuéliens et qu’ils vont être jugés en tant que Vénézuéliens. Assez de corruption ! »

(…)

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :

https://www.telesurtv.net/news/Asdrubal-Chavez-es-el-nuevo-presidente-de-Citgo-Venezuela-20171122-0055.html

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Les Etats-Unis et l’Union Européenne cherchent à donner de l’oxygène à l’anti-chavisme

Mission Vérité, 14 novembre 2017

Ce lundi, les sanctions de l’Union Européenne (UE) contre le Venezuela ont coïncidé dans le temps et dans la forme avec la réalisation d’une réunion non officielle sur la situation du pays au Conseil de Sécurité de l’ONU. Ces 2 manœuvres cherchent à affermir la position de l’opposition dans la nouvelle ronde de dialogues organisée ce mercredi en République Dominicaine.

Sanctions de l’Union Européenne et menace contre des fonctionnaires chavistes

Les 28 pays qui font partie du Conseil de l’Europe ont voté en faveur d’un embargo sur les armes et le matériel qui pourrait servir à « réprimer le peuple vénézuélien. » Dans ce même projet, un cadre juridique est établi pour que dans l’avenir, on applique des sanctions particulières aux fonctionnaires vénézuéliens qui « ne respectent pas les principes démocratiques et de l’Etat de Droit, » selon ce qu’affirme le communiqué de l’organisme.

Il a été très difficile d’obtenir la voix de la Grèce et du Portugal, nécessaires pour que cette décision soit unanime et les sanctions sont beaucoup plus modérées que ce qu’exigeaient les Etats-Unis dans le domaine économique étant donné que l’embargo sur les armes n’affecte pas sensiblement l’appareil militaire vénézuélien qui se tourne aujourd’hui vers des accords de coopération avec la Russie et la Chine et que d’éventuelles sanctions contre des fonctionnaires vénézuéliens sont loin de pouvoir briser la cohésion interne du haut commandement politique et militaire bolivarien.

Cependant, le communiqué de l’Union Européenne sur les sanctions est éclairant parce qu’il les fait apparaître comme une façon d’exercer des pressions pour que « le Gouvernement revienne à la table de dialogue avec l’opposition » dans un ordre du jour préétabli focalisé sur la libération des prisonniers politiques, l’adoption d’un calendrier électoral et une composition « pis équilibrée » du Conseil National Electoral (CNE), tout cela exigé par l’anti-chavisme. Pour cette raison, l’Union Européenne appelle l’opposition à être unie pour « atteindre une négociation crédible qui permette le retour de al légalité démocratique au Venezuela. »

Les raisons de ces sanctions, montrent justement le parti pris politique évident de l’Union Européenne, opposée à la validation d’un accord qui ne représenterait pas le départ du Gouvernement de Nicolás Maduro, étant donné qu’elle les justifie par la formation de l’Assemblée Nationale Constituante (ANC) plus de soi-disant irrégularités lors des récentes élections régionales basées sur les différences entre les estimations préalables et le résultat des élections. Tout cela dans le cadre d’une violation répétée du principe de non ingérence dans les affaires des autres pays contenu dans le Droit International.

Réunion non officielle du Conseil de Sécurité de l’ONU à des fins de propagande

Quelques heures après les sanctions de l’Union Européenne, la représentante des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, a présidé une session non officielle, sans valeur juridique, du Conseil de Sécurité concernant le « problème Venezuela. » Une convocation à laquelle a répondu le créateur de ce mécanisme de consultations non officielles, l’ex-ambassadeur du Venezuela à l’ONU, Diego Arria, qui, il y a quelques jours, a dénoncé la tentative d’une partie de l’opposition de boycotter cette réunion.

Comme Mission Vérité l’a avancé début octobre, l’intention des Etats-Unis est d’amener le « problème Venezuela » au sein du Conseil de Sécurité une fois épuisée la possibilité d’agir grâce à l’Organisation des Etats Américains (OEA), voie naturelle d’intervention dans le pays.

Dans cette intention, à cette session ont participé le secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, le Haut Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme Zeid Ra’ad Al Hussein, et Julio Henríquez, représentant international de l’ONG Forum Pénal, financé par le Département d’Etat. Tous obsédés par un blocus et l’asphyxie diplomatique et économique du Venezuela.

Cependant, la réunion organisée par les Etats-Unis et d’autres pays a été loin d’obtenir un consensus dans l’offensive contre le Venezuela étant donné que des pays comme l’Uruguay ont beaucoup insisté pour faire baisser le ton des propos de Haley qui a assuré que la République Bolivarienne est « un narco-Etat qui menace la sécurité du monde et de la région. »

La déclaration du représentant de l’Uruguay a mis en évidence le fait que le Venezuela n’est pas une menace pour le monde et ne fait pas partie de l’ordre du jour du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Ceci est très important puisque les Etats-Unis ont besoin de 9 voix sur 15 au Conseil de Sécurité pour pouvoir convoquer une session non officielle sur le Venezuela. Le refus de l’Uruguay de rejoindre complètement leurs positions et l’absence évidente de 5 membres sur les 15 du Conseil à cette session non officielle montrent que cet ordre du jour doit surmonter plusieurs écueils pour avancer.

Même s’il y avait un vote contre le Venezuela, des pays comme la Chine et la Russie qui ont le droit de veto à ce Conseil n’accepteront pas cette initiative selon ce qu’ont déclaré lors d’une conférence de presse l’ambassadeur du Venezuela à l’ONU, Rafael Ramírez et le représentant de la Bolivie à cet organisme, Sacha Llorenti.

Connaissant très bien ce rapport de forces, l’ambassadrice étasunienne Nikki Haley a utilisé cette réunion pour que les hauts fonctionnaires proches de son orbite comme Almagro demandent un embargo pétrolier contre la République Bolivarienne et tire contre toute instance de dialogue qui n’obtienne pas une « négociation crédible au Venezuela. »

Les 2 actions diplomatiques s’insèrent dans une situation politique vénézuélienne proche de la réalisation d’une ronde de dialogue en République Dominicaine dans laquelle l’opposition vénézuélienne, aujourd’hui divisée entre positions électoralistes et positions d’affrontement se trouve en évidente position de faiblesse face au chavisme après avoir perdu les élections régionales. De sorte que tout soutien du dehors cherche à donner plus d’oxygène à l’anti-chavisme pour suppléer son manque dans le domaine politique.

Dans ce contexte, la Table de l’Unité Démocratique (MUD) menace de ne pas venir à la nouvelle ronde de dialogue en République Dominicaine si les accompagnants choisi par les 2 parties n’y participent pas. Cette position, indiquée dans un communiqué succint cherche à nouveau à imposer des conditions au Gouvernement Bolivarien pour l’obliger à céder sur des sujets définis comme importants par l’opposition vénézuélienne comme la nouvelle composition du CNE et des conditions favorables à leurs candidats aux élections.

Sous ce même mode opératoire, les Etats-Unis ont essayé de donner un point de négociation aux secteurs les plus réactionnaires représentés par les partis Primero Justicia et Volonté Populaire avec l’annonce qu’une éventuelle restructuration de la dette pourrait éviter les sanctions économiques de Washington si l’Assemblée Nationale l’approuve et si les fonctionnaires sanctionnés par le Département du Trésor comme le ministre des finances Simón Zerpa et le vice-président exécutif Tareck El Aissami ne font pas partie de l’équipe des négociateurs.

Tout cela montre un menu complet d’extorsions mis en place de l’étranger pour renforcer les positions les plus belliqueuses contre le pays avec un mépris évident de la reconfiguration du système politique vénézuélien et l’assentiment de partis politiques d’opposition favorables à une négociation réaliste avec le chavisme, les Etats-Unis et l’Union européenne étant totalement opposés à ce que la cycle de crise politique au Venezuela s’achève avec Nicolás Maduro au pouvoir en tant que président.

A le dernière heure, ils jouent toutes leurs cartes pour éviter la défaite politique par des mesures qui violent le même Droit International qu’ils ont créé pour protéger leurs intérêts.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :

http://misionverdad.com/columnistas/ofensiva-diplomatica-contra-venezuela-eeuu-y-la-ue-intentar-darle-oxigeno-al

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2017/11/venezuela-les-etats-unis-et-l-union-europeenne-cherchent-a-donner-de-l-oxygene-a-l-anti-chavisme.html

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Venezuela : La Mission Ribas a diplômé 1 083 000 bacheliers en 14 ans

La Mission Ribas est la seconde mission éducative née pendant la Révolution pour soutenir les personnes qui avaient été exclues du système d’éducation officiel ou qui n’avaient pas terminé leurs études pour être bacheliers. Elle est inspirée par le dirigeant patriote José Félix Ribas qui, le 12 février 1814, commandait le groupe d’adolescents qui a vaincu Boves à la bataille de La Victoria.

La Mission Ribas a diplômé 1 083 000 bacheliers en 14 ans et actuellement, environ 150 000 étudient grâce à elle, a informé vendredi le ministre de l’Education, Elías Jaua.

« Aujourd’hui, nous devons féliciter la Mission Ribas qui a été fondée il y a 14 ans par notre Commandant Hugo Chávez, » a déclaré Jaua qui a invité le collectivité à assister à la cérémonie d’anniversaire qui a eu lieu dans la soirée de ce vendredi au Noyau de Développement Endogène Fabricio Ojeda, situé dans le secteur de Gramoven, dans la paroisse de Sucre de Catia, à Caracas.

Les bacheliers « n’auraient pas pu terminer le secondaire s’il n’y avait pas eu une Révolution ici, si Hugo Chávez n’avait pas laissé un héritage d’amour pour notre peuple, poursuivi par le président Nicolás Maduro, » a assuré le ministre.

Jaua a souligné que la mission développe une nouvelle étape centrée sur la formation pour la production et le travail avec sa variante Mission Ribas Productive créée par le président Maduro pour que les étudiants qui ont passé leur bac soient insérés dans des programmes économiques et des programmes de production du pays.

tTaduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :

http://www.correodelorinoco.gob.ve/mision-ribas-ha-graduado-1-millon-083-000-bachilleres-en-14-anos/

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http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2017/11/venezuela-la-mission-ribas-a-diplome-1-083-000-bacheliers-en-14-ans.html

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Les transnationales violent les droits de l’homme de la population vénézuélienne

Les entreprises transnationales et vénézuéliennes qui ont le monopole de la production et de la distribution des aliments et des médicaments violent les droits de l’homme de la population vénézuélienne en lui refusant l’accès aux biens de première nécessité dont dépend la vie, a signalé l’économiste vénézuélienne Pascualina Curcio lors d’une conférence qu’elle a donnée à l’Université de Séville, Espagne.

« C’est une agression contre le peuple, ce n’est pas une agression contre le Gouvernement parce que c’est le peuple qui souffre de cette sorte d’agressions qui a pour but d’attaquer le modèle et pour cela essaie de déstabiliser politiquement le Gouvernement en portant un coup au revenu des familles, en provoquant le désespoir. »

La chercheuse a souligné que les Etats ne sont pas les seuls à avoir la responsabilité de garantir la vie des citoyens d’un pays « il existe même la catégorie de « délits économiques » pour qualifier cette sorte d’actions provoquées par le secteur privé comme l’accaparement, l’inflation induite et le blocus économique et financier, des mécanismes par lesquels ils attaquent la vie des Vénézuéliens de façon effrénée et massive. »

Rencontres et forums

Pascualina Curcio, pendant sa visite en Espagne, a rencontré des intellectuels, des enseignants, des maires, des députés et des sénateurs du Congrès espagnol de diverses tendances politiques auxquels elle a exposé une partie de ses recherches dans lesquelles elle démontre qu’au Venezuela, il n’y a pas de crise économique mais une guerre économique secrète.

Elle a aussi réalisé des forums, aussi bien à Madrid qu’aux Canaries, destinés aux activistes de la Solidarité envers le Venezuela en Espagne qui s’intéressent aux avancées de cette nouvelle attaque contre le peuple vénézuélien et aux actions du Gouvernement Bolivarien pour la contrecarrer.

« Il s’agit d’une opération secrète dont le but essentiel est d’attaquer le modèle d’inclusion et d’égalité développé au Venezuela au bénéfice de la grande majorité. C’est pourquoi quand ils disent que ce modèle a échoué, on se demande : pour qui ? Pour la majorité ou pour les grands capitaux ? »

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :

http://www.correodelorinoco.gob.ve/transnacionales-violan-derechos-humanos-de-poblacion-venezolana/

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http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2017/11/venezuela-les-transnationales-violent-les-droits-de-l-homme-de-la-population-venezuelienne.html

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Venezuela : La fuite d’ Antonio Ledezma

Les données sur sa fuite, édulcorée par les médias pour en faire une traversée hollywoodienne, montrent qui est l’ex maire d’AD de Caracas.

En 2015, le président Nicolás Maduro a dénoncé un plan pour l’assassiner qui impliquait, parmi d’autres personnalités de l’opposition, Antonio Ledezma. Pour cela, il faut accusé des délits de conspiration et d’association de malfaiteurs et cette même année, on lui accorda l’assigantion à résidence en tant que « mesure humanitaire. »

Le plan de magnicide, intitulé Operación Jericó, consistait à bombarder le Palais de Miraflores et le siège de Telesur à Caracas, depuis un avion Tucano. Les preuves trouvées par la justice ont confirmé l’implication de Ledezma.

Depuis lors, Ledezma était privé de liberté jusqu’à ce qu’on apprenne vendredi 17 novembre dans la matinée que le dirigeant d’Alianza Bravo Pueblo s’était évadé (on n’a pas donné de détails sur la manière) de son assigantion à résidence,avait passé la frontière avec la Colombie et était arrivé à Cúcuta, où il se trouve actuellement selon les services de l’Immigration colombiens.

El Nacional rapporte ses déclarations aux médias colombiens comme si c’était un héros : « Ca a été une traversée « digne d’un film. » Nous parlions de passer 29 points entre les points contrôlés par les gardes nationales et les polices du Gouvernement. Mais Dieu est très grand. »

Mitzy Capriles, femme de l’ancien maire de Caracas, a déclaré de Madrid, Espagne, à Caracol Radio que Ledezma se rendra en Europe, très probablement pour la retrouver.

Ainsi, l’un des hommes politiques qui restaient de la Quatrième Républqiue entre et sort rapidement du feu médiatique pour s’installer, pour le moment, en Colombie, un pays quia reçu ou servi d’escale à de nombreux dirigeants d’opposition en fuite.

De Pedro Carmona Estanga, en passant par Carlos Vecchio, Luisa Ortega Díaz et les “protégés” de la CIA, du FBI et de la DEA, à Antonio Ledezma, tous ont tendance au coup d’Etat. Et beaucoup d’entre eux se réfugient en Colombie.

La fuite

La fuite d’Antonio Ledezma a eu lieu dans un contexte où la coalition d’opposition Table de l’Unité Démocratique (MUD) est démolie de l’intérieur, où on annonce la retour des tables d edialogue entre le Gouvernement et l’opposition et en plus, où le chavisme montre sa force électorale avec la forte participation aux élections à la Constituante et avec la victoire du 15 octobre dernier aux élections régionales.

Ledezma fait partie de ce clan anti-chaviste qui ne reconnaît pas les façons d’agir actuelles de la MUD, car il est du côté des María Corina Machado et des Freddy Guevara. Le contraste entre les partisans de l’affrontement (les Machado-Guevara) et les partisans des élections (les Ramos Allup) est assez fort et, dans ce jeu politique, il n’y a plus besoin d’une personnalité comme Ledezma qui n’a même pas pu terminer d’exercer la dernière charge publique à laquelle il a été élu à cause des plans d’assassinat du Président de la Républqiue dont nous avons parlé et de ses conséquences.

Au moment où la voie politique s’impose pour réosudre les conflits entre les antagonsites au Venezuela grâce à l’installation de l’Assemblée Nationale Constituante (ANC), seul Ledezma gênerait parce que c’est un dirigeant de l’opposition qui a favorisé les violences comme lorsqu’il a soutenu la plan « La Sortie » de 2014 qui a fait plus de 40 morts et des milliers de blessés.

En fait, cette année a été fondé un nouveau mouvement d’opposition, adversaire de la MUD, Soy Venezuela, financé par le Département d’Etat et dont Ledezma est, avec Machado, l’une des personnalités les plus visibles.

En août de cette année, Ledezma a été transféré pendant 3 jours à la prison militaire de Ramo Verde (état de Miranda) suite à un plan d’avasion qui a été dénoncé à l’époque par le Gouvernement Bolivarien.

Le silence des médias autour de ce plan est inversement proportionnel à la bulle d’informations autour de l’héroïsme fabrique de Ledezma en tant qu’acteur d’une évasion « digne d’un film » comme titre El Nuevo Herald de Floride.

Bref profil

Antonio Ledezma est l’un des hommes politiques vénézuéliens qui a occupé les plus importantes charges publiques concernant Caracas. Son profil montre une personnalité les plus détestées par les classes populaires de Caracas.

De 1992 à 1993, il a été gouverneur de Caracas mandaté par le Président avant les électiosn régionales et municipales. De 1996 à 2000, il a été le maire élu par le peuple à la Municipalité Libérateur.

C’est pendant qu’il occupait ces charges que sont apparus des groupes d’extermination à l’intérieur de la Police Métropolitaine de Caracas appelés “Los Pantaneros” et un autre du nom de “Groupe Fénix”. Ceux-ci ont été célèbres pendant la décennie néolibérale de 1990 pour avoir orgnaisé des scandales de massacres dans des quartiers de la capitale dans le cadre d’une police répressive de classe, c’est à dire contre les étudiants, les chômeurs, les colporteurs, les vieux, les enfants des rues, les homosexuels même les Colombiens, tous les pauvres.

Ses relations lucratives avec la Chambre Immobilière ont donné lieu, précisément, à la spéculation immobilière et sur les parcelles à Caracas dont les conséquences se perçoivent encore et reproduisent ce calvaire autour du logement dans la capitale.

Nous avons dit il y a quelques temps : « Ledezma est la versión la plus achevée et la mieux dessinée du politicien de la Quatrième République de fin de siècle. Nous ne pouvons pas dire que c’est le politicien le plus dévalué et repoussant de la Cinsuième parce qu’il y a Ismael García qui arbore le titre (et regarde comme c’est diffiicile). Mais « Le Vampire » Ledezma, cependant, incarne l’homme de la Quatrième République par excellence. »

Ses débuts politiques à Action Démocratique le lient plus à la ligne de Carlos Andrés Pérez (CAP) fondée avec de hauts cadres de New York et « le marché » et on s’éloigne de la personnalité d’Henry Ramos Allup. Il a été dirigeant régional à San Juan de los Morros et il est monté dans l’appareil d’AD plus par ses aptitudes d’avocaillon jusqu’à un poste au Comité Exécutif National.

Avec des aptitudes pour exercer des fonctions de technocrate ami du pouvoir financier, prêt à s’adapter au Venezuela post-saudite et néoliberal comme l’ont fait les 12 Apôtres de CAP, il n’a pas intégré finalement cette nomenclature privée. Ses charges, limitées strictement à Caracas en ont fait, finalement, un cadre politique de province.

Ce qui ne lui pas enlevé l’envie d’être Président de la Rapublique et encore moins de coordonner des actions belliqueuses dans le cadre de coups d’Etat.

Pendant l’ère chaviste, Ledezma s’est présenté comme un monsieur qui dit qu’il ne se dérobe pas, qui se présente comme « le nouveau » et la nouvelle alternative pour Caracas et pour le pays. Il a su cosntruire cette image jusqu’à la limite de la victimisation : la grève de la faim à laquelle il a participé en 2011 en fut une preuve évidente.

A cause des charges pour lesquelles il a été arrêté plus sa participation active au plan raté « La Sortie » en 2014, il est évident qu’une fuite, pour Ledezma, représente un autre signe de l’échec politique du parti néolibéral AD et de la voie de la violence pour porter un coup au chavisme. Il partagele podium avec Freddy Guevara.

Parce qu’ici, au Venezuela, comme Guevara, personne ne le veut plus.

Ainsi, Ledezma s’ajoute à la liste des dirigeants de l’opposition qui se sont déchiré les habits dans le passé pour dire publqiuement qu’ils lutteraient jusqu’à la fin contre le « régime » et ont fini par vivre dans le confort à l’étranger (Colombie, Etats-Unis, Europe) pour ne pas assumer la responsabilité de leurs actes et de leurs paroles.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :

http://misionverdad.com/la-guerra-en-venezuela/el-escape-de-antonio-ledezma-otra-ficha-en-su-prontuario

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2017/11/venezuela-la-fuite-d-antonio-ledezma.html

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Comment est fabriqué le « défaut de paiement » du Venezuela

Les éléments pour faire qu’un éventuel impayé se transforme en un véritable impayé sont réunis : des sanctions financières et économiques, des mesures coercitives sur les créanciers et une large couverture médiatique.

Le « défaut de paiement » médiatique arrive avant le défaut de paiement réel. Ce scénario se prépare lentement avec des sanctions économiques, une pression psychologique sur les détenteurs de bons vénézuéliens et une campagne des médias qui amplifient les transactions financières de routine.

Dimanche dernier, le président vénézuélien Nicolás Maduro a affirmé que le « défaut de paiement » ne se produira jamais au Venezuela » parce que le pays aura toujours une stratégie claire » engagée vers la renégociation de la dette extérieure, rapporte  ‘El Mundo‘.

Cependant, seulement un jour plus tard, le Venezuela s’est réveillé avec l’information que l’entreprise étasunienne Standard & Poor’s avait rabaissé la notation de ce pays CC (très vulnérable) à défaut de paiement sélectif » à cause de l’impayé de 200 millions de dollars pour le coupon de ses bons 2019 et 2024 dans le délai de grâce de 30 jours, signale El Universal.

Lundi, un groupe de détenteurs de bons de la dette du Venezuela des Etats-Unis, du Panama, du Royaume Uni, du Portugal, de la Colombie, du Chili, de l’Argentine, du Japon et de l’Allemagne se sont réunis à Caracas avec le Gouvernement vénézuélien dans le cadre du premier rapprochement pour la renégociation et la restructuration envisagées par Maduro.

Les autorités vénézuéliennes ont qualifié cette rencontre de « très positive » et « très prometteuse » dans un communiqué dans lequel elles ont rappelé que pendant ces 36 derniers mois, le pays a payé 73 359 millions de dollars pour le capital remboursé et les intérêts payés.

Une « ambiance agréable » pour se rencontrer

Vendredi dernier, une nouvelle liste de fonctionnaires sanctionnés est arrivée du Département du Trésor étasunien à Caracas. Sur ce groupe, composé par presque 20 membres du Gouvernement et même le Président Maduro, pesait un veto : « les Etasuniens devraient être prudents dans leurs relations avec le Gouvernement vénézuélien, » ajoutait le communiqué de Washington.

On leur demandait de ne pas s’impliquer dans « des transactions, des accords, directement ou indirectement » avec les fonctionnaires ajoutés à la liste du Département du Trésor sous peine d’amendes pouvant aller jusqu’à 10 millions de dollars et de peines pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison.

Dans cette ambiance, à laquelle se sont ajoutées les sanctions décidées par le Conseil de l’Union Européenne, les détenteurs de la dette se sont réunis lundi pour décider du refinancement ou de la restructuration de la dette au Palais Blanc, un édifice situé face à Miraflores, le siège du Gouvernement, dans la capitale du Venezuela.

Y a-t-il impayé ou non ?

L’économiste Luis Enrique Gavazut, membre de l’Observatoire Économique de la Présidence a expliqué à RT que la notation de Standard & Poor’s est une « déclaration accélérée » du fait que le Venezuela n’a pas payé 200 millions de dollars.

« Ce n’est rien de plus que le paiement d’intérêts, c’est quelque chose d’assez habituel, de peu d’ampleur, » affirme Gavazut, si on le compare au paiement d’intérêts de la dette extérieure annoncé mardi par le ministre de la Communication Jorge Rodríguez.

A son avis, on doit comparer les 2 montants : 200 millions de dollars avec les intérêts de « l »envergure » d’une dette extérieure qui atteint, selon les chiffres du Gouvernement environ 150 000 millions de dollars en ce moment.

Cette annonce s’ajoute aux 2 autres paiements de bons de PDVSA faits par le Venezuela il y a quelques semaines qui se montent à presque 2 000 millions de dollars et qui « ont été les derniers qui peuvent être faits dans ces conditions, » ajoute-t-il, avant d’annoncer le refinancement et la restructuration de la dette.

Le « défaut de paiement » médiatique

Pour Francisco González, un analyste international interviewé par Rt, « le « défaut de paiement » est dans les médias. »

« Ces ont les médias qui publient cette information pour provoquer la peur des investisseurs privés, » déclare-t-il car cela les empêche d’acheter les bons et d’investir au Venezuela.

González explique, en outre, que cette campagne cherche à discréditer le Venezuela et à installer l’idée qu’il ne peut pas respecter ses engagements financiers.

Asphyxier le Venezuela

Pour lui, on cherche à isoler politiquement le Venezuela « jusqu’à ce qu’il n’ait plus de possibilités de crédits et qu’il se noie peu à peu. »

Il explique, en plus, que bien que ce sujet d’un éventuel impayé ait été diffusé par les médias en Amérique et en Europe, il ne correspond pas à la politique d’un organisme multilatéral.

González est d’accord avec Gavazut sur le fait qu’on cherche à « provoquer la peur des investisseurs privés » pour qu’ils n’achètent pas de bons, ne participent pas à la renégociation de la dette et n’investissent pas.

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :

http://albaciudad.org/2017/11/venezuela-default-standard-and-poors/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2017/11/venezuela-comment-est-fabrique-le-defaut-de-paiement-du-venezuela.html

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